Vie culturelle et petit lexique de l’Ile de Ré

L’Ile de Ré, ce n’est pas que la plage et le soleil ! Tout au long de l’été, festivals de musique, expositions de peinture, manifestations traditionnelles et  spectacles vivants ont lieu sur l’Île de Ré. Nous ne donnons pas ici un calendrier des activités mais quelques adresses pour les curieux et les passionnés d’art et de culture.

Notre petit lexique vous permettra de mieux appréhender la vie locale et de découvrir l’Ile de Ré à travers les “mots”.

La vie culturelle sur l’Île de Ré au fil des saisons

  • LA MALINE

Le Mail – 17670 La Couarde sur Mer – 05 46 29 93 53

L’unique salle de spectacles et de cinémas de l’Ile de Ré, ouverte toute l’année
horaires des séances cinémas sur www.allocine.fr (actuellement en travaux, La Maline propose ses activités “hors les murs”)

  • MUSÉE ERNEST COGNACQ

13, avenue Victor Bouthillier 17410 Saint-Martin de Ré – 05 46 09 21 22

Rénové récemment, Le Musée de l’ile de Ré et ses jardins se visitent. Outre l’ exposition temporaire, c’est aussi un lieu d’échange qui organise des rencontres, des lectures, mais aussi des animations pour les enfants
www.musee-ernest-cognacq.fr

  • LA MAISON DU PLATIN

4, cours Félix Faure – 17630 La Flotte en Ré – 05 46 09 61 39

Située sur le front de mer, dans une ancienne distillerie, ce petit musée charmant est aussi le point de départ de visites organisées, entre autres, de l’Abbaye des Châteliers
www.maisonduplatin.fr

  • LA MAISON DU FIER

Route du Vieux-port – 17880 Les Portes en Ré – 05 46 29 50 74

Gérée par la LPO  (Ligue de la Protection des Oiseaux) sur l’Île de Ré, un musée dans un ancien grenier à sel, qui propose des informations et expositions sur la faune et la flore. Il est à 2 pas de la réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges qui accueille chaque année des milliers d’oiseaux migrateurs ou sédentaires… A voir absolument !
www.ile-de-re.lpo.fr/maison-du-fier

  • L’ANCRE MARITAISE

63, cours des Jarrières (plage de Montamer) à La Noue – 17740 Sainte-Marie – 05 46 55 41 38

Découverte du patrimoine maritais et visite des écluses à poissons à marée basse ! Organise aussi les nuits des étoiles, sur la plage de Montamer
www.ancremaritaise.fr

  • L’ECOMUSÉE DU MARAIS SALANT

Route de Loix  «  prise de la Lasse  » – 17111 Loix en Ré – 05 46 29 06 77

Exposition et découverte des marais salants sur le site. Vous saurez tout sur la salicorne et la moutarde, la récolte du sel et de la fleur et, suivant la saison, vous observerez les bernaches ou les tadornes en bordure du fier d’Ars
www.marais-salant.com

  • DÉCOUVERTE ORIGINALE DU VILLAGE DE LOIX

Quelques habitants de Loix ont eu une initiative interessante, sur le modèle des “Greeters” américains, ils proposent sur simple demande de faire découvrir leur village, gratuitement. Il suffit de prendre rendez-vous sur leur site. Ces Greeters loidais sont des bénévoles passionnés par leur lieu de vie qu’ils invitent à visiter. Les visites de Loix sont généralement organisées par petits groupes (6 au maximum), en privilégiant l’enrichissement mutuel et les échanges culturels.

Le petit lexique de l’Ile de Ré

Pour mieux connaître les particularités de cette région et bien préparer vos vacances à l’ile de Ré, découvrez notre lexique. Il est ouvert à toutes vos suggestions. N’hésitez pas à nous soumettre de nouveaux mots afin de l’enrichir.

  • ABBAYE DES CHÂTELIERS

L’abbaye Notre Dame de Re, dite des Châteliers, est une ancienne abbaye cistercienne aujourd’hui en ruine, bâtie sur l’emplacement d’un ancien camp romain, située sur la partie orientale de l’île de Ré sur la commune de La Flotte en direction de Rivedoux.

  • BANC DU BUCHERON

Le banc du Bucheron est une langue de sable situé à l’extrémité nord-ouest de l’Ile de Ré dans le pertuis breton. A l’entrée du fier d’Ars, entre les village de Loix et des Portes en Re, il se découvre à marée basse et est facilement accessible à pied depuis la plage de Trousse Chemise. Si vous louez une villa aux Portes, allez-y faire un faire un tour mais vous devez vous méfier de la rapide montée de la marée qui bloquera votre retour. Comble du chic, certains plaisanciers mouillent à proximité du banc du Bucheron afin de s’y établir pour un pique-nique.

  • SAUNIERS

460 ha du territoire de l’île de Ré sont toujours exploités par les sauniers pour la production de sel marin artisanal. Les sauniers de l’Ile de Re (parfois écrit saulniers) pourraient aussi être appelés des paludiers (Ile de Guérande) ou encore des saliculteurs. Traditionnellement les sauniers étaient aussi des travailleurs de la terre : vignerons, maraîchers,… Mais depuis une bonne dizaine d’année et grâce à une formation spécifique, des jeunes venus d’horizons différents créent leur propre entreprise agricole fondée sur les productions exclusives de Sel Marin et de Fleur de Sel, l’or blanc de Ré.

  • MARAIS SALANTS

Les marais salants bordent le fier d’Ars et lèchent principalement les villages de Loix, d’Ars en Ré, des Portes en Ré et enfin de Saint-Clément des Baleines. Au delà de l’exploitation du sel marin, d’anciens marais salants, eux, ont été aménagés pour l’ostréiculture et l’aquaculture, pour la pratique de la chasse ou comme réserve naturelle. Une grande partie des marais reste aujourd’hui inexploitée. Ils constituent une zone privilégiée pour les promenades en bicyclette.

  • CITADELLE

La citadelle de Saint-Martin de Ré fut, pendant plus de 50 ans de 1873 à 1938, le point de regroupement des condamnés aux travaux forcés avant leur départ par bateau vers la Guyane française à Cayenne ou la Nouvelle-Calédonie. Aujourd’hui la citadelle, qui depuis les années 1700 a toujours servie de prison, est un pénitencier toujours en activité, une maison centrale qui accueille plus de 400 détenus.

  • CONCHE DES BALEINES

La plage de la Conche s’étend du phare des Baleines à la plage du Petit Bec. Sans doute l’une des plus belles plages de l’Ile de Ré, elle offre une large étendue de sable telle une baie, une eau claire et un peu fraîche, des vagues parfois assez fortes pour attirer les surfers. La plage est ceinturée d’un cordon de dunes essentiel à l’équilibre naturel du lieu. Derrière ces dunes, la forêt domaniale du Lizay, traversée par une piste cyclable menant aux Portes en Ré, regroupe différentes espèces de pins pour un ensemble naturel préservé d’exception.

  • COURLIS

Si vous êtes observateur, le Courlis est un oiseau que vous croiserez sur l’Ile de Re. Il est caractérisée par un bec long, fin et recourbé vers le bas, et un plumage surtout marron avec peu de changements suivant la saison. Les courlis trouvent leur nourriture dans la vase ou la terre très molle, où ils cherchent des vers et d’autres invertébrés avec leurs longs becs. Ils prennent aussi des crabes et des animaux du même genre. Ainsi les zones de marais autour du fier d’Ars constituent pour les courlis cendrés et les courlis corlieu de véritables terres de prédilection.

  • DIGUE

L’érosion de la mer est un sujet très présent sur l’île. Les digues régulièrement détruites par le travail de la houle font l’objet d’une attention particulière afin de protéger ce petit territoire qui tend à se réduire inexorablement. Les 54 km de digues rétaises nécessitent donc un entretien permanent et coûteux tout comme les digues naturelles que constituent les dunes tenues par les oyats et protégées par les ganivelles.

  • ECLUSE À POISSONS

L’utilisation des écluses à poissons est une pratique vieille de 6 siècles. Dans les années 1900 il y avait encore 140 écluses à poissons sur l’Ile de Ré. Elles constituaient de véritables petites digues où venait se briser la houle et protégeaient ainsi le littoral. Il ne reste aujourd’hui qu’une dizaine d’écluses conservées ou reconstruites par des amateurs passionnés et font partie du patrimoine rétais. Les causes de cet abandon sont multiples : la migration de nombreux rétais vers le continent, l’agriculture moderne occupe le cultivateur à plein temps et la pêche n’est plus une nécessité, la pêche intensive raréfie le poisson, l’entretien des écluses demande beaucoup de temps. En effet, construire une écluse est un travail de longue haleine, qui demande entre 10 000 et 20 000 heures de travail. A marée haute l’écluse est complètement recouverte par les eaux et quand la mer se retire les plus gros poissons restent prisonniers (seiches, raies, daurades, soles, bars et mulets). L’eau et les petits poissons s’échappent par des claies qui sont des ouvertures dans le muret muni de grilles.

  • ESTRAN OU PLATIN

L’estran ou le platin sont 2 termes à connaître. Ils désignent cette frange de terre particulière qui se découvre à marée basse et qui se recouvre à marée haute. Par la même, il constitue un espace naturel offrant une grande biodiversité mais dont l’équilibre fragile est souvent menacé par les pollutions. Pendant les grandes marées, l’estran s’agrandit et offre aux pêcheurs à pied un espace à explorer presque infini.

  • GANIVELLE

Une ganivelle est une barrière formée par l’assemblage de lattes de bois de châtaignier. Les lattes sont verticales et assemblées par des cours de fils de fer. Elles sont très présentes autour des dunes de l’Ile de Ré pour en interdire l’accès car le piétinement excessif empêche l’enracinement des oyats et autres plantes favorisant le maintien du sable. La ganivelle diminue également la vitesse du vent qui la traverse, ce qui lui confère une notoire utilité dans les actions de reconstitution ou de protection des dunes rétaises.

  • POMMES DE TERRE

Elles constituent la richesse agricole de l’Île de Ré, tout un savoir-faire et un terroir couronnés par une
Appellation d’Origine Protégée. Si sa chair est sucrée, c’est qu’elle a été cueillie avant maturité et que l’amidon n’a pas eu le temps de se former ; si sa peau est salée, c’est qu’elle a été cultivée dans une terre sablonneuse chargée d’air marin. On peut les acheter à la Coopérative des Vignerons de l’Ile de Ré – Route de Sainte-Marie – Le Bois-Plage (sur la gauche à l’entrée du village depuis le rond-point de Gros-Jonc) et sur les marchés des villages de l’ile.

  • GIROUETTES

Au-delà de sa vocation première de donner la direction du vent, les girouettes pouvaient également indiquer l’activité principale du propriétaire souvent vigneron, saunier ou agriculteur. Aujourd’hui, elles ont une vocation esthétique sur les toits rétais et sur certaines de nos maisons de location.

  • GORGONE

Si votre enfant vous dit en se promenant sur la plage « maman, j’ai trouvé un arbre miniature », il s’agit très certainement du squelette d’une gorgone (ou éventail de mer). La gorgone est un animal à tentacules de la famille des coraux vivant au large et fixées aux rochers par un crampon. Elles décorent très souvent les villas à louer sur l’Ile de Ré.

  • BOIS HENRI IV

D’une superficie de 34 hectares, cette forêt domaniale située à la sortie de La Couarde en direction d’Ars en Ré a été plantée au 19ème siècle pour stopper l’avancée des dunes. Elle est composée en majorité de chênes verts et donne son nom à la plage située à proximité autrement appelée plage des Prises.

  • HUÎTRES OU OSTRÉICULTURE

L’ostréiculture est développée principalement sur la côte nord où sont installés les ports de l’Ile (Rivedoux-Plage, La Flotte, Saint-Martin de Ré, Loix) mais aussi sur la côte sud d’Ars-en-Ré. En 2007, dans le pertuis Breton, l’ostréiculture rétaise s’oriente vers une nouvelle méthode de culture, celle en filière en eau profonde. Au cours de votre séjour, dégustez des huîtres, elles font partie intégrante du patrimoine gastronomique rétais. Ells sont cultivées par une cinquantaine d’ostréiculteurs.

  • RÉTAIS, RHÉTAIS OU RÉTHAIS ?

« H » ou pas « H » : les érudits locaux semblent privilégier son absence même si bon nombre de rétais écrivent ce mot avec un H, qui proviendrait du nom Latin de l’Ile sous l’empire Romain : « Rhéa ». Sous l’Empire romain on n’a aucune trace écrite de l’Ile de Ré. La première trace date du VIe ou du VIIe siècle sous le nom d’Insula Ratis (un peu plus tard on a Insula Radis). Donc le « Rh » n’est pas d’origine. Par la suite, vers la fin du Moyen-Âge, une graphie pédante a voulu rattacher l’Ile à la déesse Rhéa. On a donc écrit « Rhétais » et on trouve même « Réthais », car les gens pensaient qu’il fallait un « h » sans trop savoir où le placer. La forme « Rétais » est incontestablement la forme la meilleure et peut-être « réthais » la moins bonne.

  • SALICORNE

La salicorne est une plante annuelle mesurant de 6 à 8 centimètres et qui se développe sur les terrains argileux et imprégnés de sel. Les marais salants de l’ile de Ré sont donc une zone particulièrement favorable à leur prolifération. Riches en vitamine C, en calcium et en iode, la salicorne est, la plupart du temps, confite dans du vinaigre et consommée en condiment comme des cornichons, mais on la cuisine aussi juste poelée au beurre ou simplement cru.

  • LILLEAU DES NIGES

Le Lilleau des Niges est une réserve naturelle située dans les marais du Fier d’Ars. Elle fût crée à l’initiative du ministère de l’environnement en 1976. Trait d’union indispensable entre l’Arctique et l’Afrique, Ré a déjà permis l’observation de plus de 300 espèces qui représentent environ la moitié des espèces d’oiseau d’Europe. Le regroupement de plusieurs espèces différentes aussi magnifiques attire énormément de passionnés. Artistes peintre, amoureux de la nature et photographes se croisent à la recherche d’un tadorne de belon, d’une gorge-bleue à miroir, d’une échasse blanche, d’une avocette élégante ou encore d’un héron cendré ou d’une bernache.

  • FORÊT DU LIZAY

Les forêts domaniales rétaises couvrent une surface de 400 hectares et ont été plantées pour protéger les côtes et tenir les dunes. Parmi elles, la forêt du Lizay qui borde la belle plage de la Conche, occupe environ 150 hectares dont deux tiers sur la commune de Saint-Clément et le reste sur la commune des Portes en Ré. Si vous avez une maison de location aux Portes en Ré ou à proximité, c’est un endroit idéal à découvrir pour un pique-nique avant d’aller à la plage, juste derrière.

  • ROSE TRÉMIÈRE

Autrement appelée passerose, la rose trémière est la fleur emblématique de Ré. Elle pousse très souvent le long des murets en pierre sèche ou le long des façades blanches des maisons pour leur apporter une note de gaîté et de couleur, allant du blanc au noir en passant par le rouge, le pourpre et le jaune. Les jardins des maisons louées sur Bon Séjour en France sont très souvent fleuris de passeroses.

  • PERTUIS BRETON

Le pertuis Breton est un détroit situé entre la côte nord-est de Ré et le continent. Il donne au nord-ouest sur l’Océan Atlantique au large des Sables-d’Olonne et se termine, dans sa partie sud-est, par la baie de l’Aiguillon vers le nord et le pont de l’Ile de Ré vers le sud. Voie d’accès stratégique vers le port de La Rochelle, il a été défendu par de nombreuses fortifications comme l’enceinte urbaine et la citadelle de Saint-Martin de Ré, le fort de La Prée sur la commune de La Flotte et les nombreux blockhaus du Mur de l’Atlantique répartis sur toute la côte nord-est de l’Ile de Ré.

  • MARTRAY

Le Martray est un isthme de quelques dizaines de mètres qui relie l’Ouest à l’Est de l’Ile de Ré. Au nord est le Fier d’Ars, au sud, le pertuis d’Antioche. Une digue protège sa côte sud de tempêtes parfois violentes et empêche d’Ile d’être coupée en deux. Un petit hameau de même nom, à l’origine formé de cabanes ostréicoles et de pêcheurs, y est installé. Il est rattaché à la commune d’Ars en Ré.

  • LA NOUE

La Noue est un quartier de la commune de Sainte-Marie de Ré situé à environ 2 km de l’église en direction du Bois-Plage. Articulée autour de la place des Tilleuls et ancien port, La Noue a eu en la fin du 19ème et le début du 20ème siècle la volonté répétée d’être érigée en commune distincte tout comme le quartier de Rivedoux. Rivedoux a obtenu gain de cause en 1928 mais La Noue n’a finalement jamais obtenu son indépendance administrative.

  • OYAT

L’oyat est une espèce de plantes vivaces qui pousse dans les terrains sablonneux grâce à un système racinaire très profond. Elle est utilisée pour fixer les dunes près des belles plages de l’île de Ré.

  • PALOURDE

Ce coquillage bivalve est très présent et prisé notamment par les pêcheurs à pied et des restaurants de l’Ile de Ré. On trouve la palourde à marre basse dans l’estran à quelques centimètres de la surface entre vase, sable et galets. On les repère grâce aux deux trous qu’elles laissent à la surface où creuse en utilisant une « fourchette ». Soyez respectueux de l’espèce en ne ramassant que celles qui ont atteint la taille adulte.

  • PETIT BEC

A quelques pas du hameau de la Rivière, près des Portes en Ré, le Petit Bec n’est pas un oiseau mais une belle plage dans le prolongement de la plage de la Conche, lieu privilégié des surfeurs et où sont érigées quelques cabanes en pierres construites par les baigneurs pour s’abriter du vent.

  • PHARES DE L’ILE DE RÉ

4 phares luttent contre vents et marées à l’approche des côtes rétaises : le phare des Baleines, le plus renommé, le phare des Baleineaux, situé plus au large à environ 3 km de la côte, le phare de Chanchardon, côté Sud au large du Martray et enfin le phare de Chauveau, au large de Rivedoux, bien connu des pêcheurs à pied, le phare leur étant accessible quand la marée basse à haut coefficient découvre l’estran rocheux.

  • LE PHARE DE RÉ

Véritable institution, ce journal hebdomadaire alimentent les habitants et les touristes d’informations locales en relatant la vie des communes et des multiples associations. Créé en 1949, il est tiré aujourd’hui à plus de 10000 exemplaires et est diffusé soit en kiosque, soit par abonnement ce qui permet aux touristes d’être informés tout au long de l’année de l’actualité rétaise.

  • PINEAU & VINS

En dehors du tourisme et de l’ostréiculture, la viticulture constitue une activité économique majeure sur le sol rétais. Les nombreuses terres agricoles sculptées par les rangées de vignes soigneusement taillées en sont la meilleure preuve. Dans ces enfilades de ceps gorgés de soleil se trouve l’identité du terroir rétais. Toute la production est assurée par la coopérative des 80 vignerons située au Bois-Plage. Elle propose des vins de pays aux noms évocateurs de Rosé des Dunes ou de Trousse-Chemise, vin blanc ou rosé traité à la méthode champenoise. Mais la vraie tradition de l’Ile reste le verre de pineau qu’on sert pour l’apéritif. Son arôme de Cognac, son goût de noix et son petit côté sucré peuvent vite vous faire oublier ses 17 degrés.

  • POMME DE TERRE

Ré est un terroir exceptionnel au climat doux, ensoleillé, balayé par les brises marines du noroît ; les sols de l’Ile sont calcaires, secs et filtrants. Au début du printemps, naît le fruit prodige de l’Ile au parfum iodé : la savoureuse pomme de terre primeur élevée dans son berceau sablonneux. Cette pomme de terre a obtenu l’AOC en 1998 qui vient couronner les années d’efforts des maraîchers rétais qui ont su produire un produit de qualité et reconnaître l’authenticité d’une production déjà renommée. L’Alcmaria, la Roseval, la Starlette, la Charlotte et l’Amandine sont les 5 variétés de pomme de terre que vous trouverez sur les étals des maraîchers.

  • PONT DE RÉ

Vous accédez à votre maison louée sur Bon Séjour en France en empruntant le Pont de Ré qui relie le continent à l’Ile de Ré depuis le 19 Mai 1988. Son élégante courbe de près de 3 kilomètres de longueur culmine à 42 mètres au-dessus de la mer.

  • AQUARÉ

Si votre maison de location sur l’Ile de Ré n’a pas sa piscine, vous pourrez quand même pratiquer cette activité sportive à la piscine publique de l’Ile de Ré située à Saint-Martin de Ré. Sa construction a fait l’objet de nombreux débats entre défenseurs et détracteurs mais finalement ce bassin de nage a vu le jour au début de l’été 2009.

  • QUÉREUX

Il désigne, dans les villages, une petite place ou une cour publique non fermée entre les maisons et la rue. Les maisons, comme peut l’être votre villa à louer, sont alors accessibles par la rue et par le quéreux.

  • ARCHITECTURE

L’esthétique de Ré est liée à l’unité architecturale de ses villages structurés par des enfilades de maisons blotties les unes contre les autres, blanchies à la chaux et bordées de passeroses. Votre maison de location sur l’Ile de Ré est très certainement une de ces maisons typiques dont la couleur blanche de ses murs et verte de ses volets a une histoire, celle des anciens qui utilisaient la chaux pour protéger les moellons de calcaire des embruns de la mer et la peinture des bateaux pour protéger les boiseries des volets.

  • CHÊNE VERT

Aussi connue sous le nom de yeuse, le chêne vert est un arbre méditerranéen aux feuilles persistantes que l’on trouve en grand nombre dans les forêts de l’Ile. Ces arbres à croissance lente peuvent vivre jusqu’à 1000 ans et les plus beaux spécimens qui ont près de 2 siècles, se trouvent dans la forêt domaniale du Bois Henri IV.

  • THALASSOTHÉRAPIE

Une eau de mer à la qualité irréprochable, un air très pur et iodé à souhait, un environnement d’exception protégé, un climat doux de janvier à décembre, né d’un remarquable taux d’ensoleillement, nos maisons de location sur l’Ile de Ré sont situées à proximité d’un des 3 centres de thalassothérapie bien répartis sur le territoire et qui ont construit la réputation de la thalassothérapie en Ré : celui de Sainte-Marie presqu’en face du phare de Chauveau, celui de La Flotte à quelques pas du port et enfin celui d’Ars en Ré situé côté Sud dans le quartier de la pointe de Grignon.

  • TOFINOU

Comme le Cazavant, ce bateau est né sur Ré. Edouard Menuteau, son inventeur, a eu l’idée d’une embarcation pour naviguer sur le fier d’Ars et le pertuis. C’est en 1928 que ce voilier de 7 mètres voit le jour. Les Tofinous sont aujourd’hui réalisés par Philippe Joubert dans les chantiers navals Latitude 46 à Saint-Martin de Ré. La réplique des années 30 est somptueusement habillée de teck et d’acajou verni. Il séduit par la beauté et l’harmonie de ces lignes chères à son époque.

  • FIER D’ARS

La baie du Fier d’Ars d’une superficie de 800 hectares, se situe dans l’ouest de l’ile de Ré, et s’ouvre, au nord-est, sur le pertuis Breton. Il est entouré par les communes de Saint-Clément des Baleines à l’ouest, des Portes-en-Ré au nord, d’Ars-en-Ré au sud et de Loix à l’est. Un chenal entre La Patache aux Portes et la pointe de la Lasse à Loix permet sa traversée pour accéder au port d’Ars. Cette zone, qui se remplit à chaque marée d’une eau riche et nourricière, est particulièrement propice au développement de l’ostréiculture et de la saliculture.

  • TROUSSE-CHEMISE

Trousse-Chemise est une forêt et une réserve biologique domaniale de 20 hectares située aux Portes en Ré qui est devenue célèbre grâce à la chanson de Charles Aznavour. Trousse-Chemise évoque cette belle plage qui longe le bois et qui s’étale à marée basse jusqu’au banc du Bûcheron.

  • VÉLO OU PISTES CYCLABLES

C’est en vélo que l’île de Ré se visite le plus agréablement grâce à plus de 100 km de pistes cyclables qui ont été aménagées sur tout le territoire. Vous louez une maison de location sur l’île de Ré : oubliez votre voiture pendant votre séjour, rendez vous chez le loueur de vélos le plus proche et enfourchez avec toute la famille la bicyclette pour des vacances sportives et écologiques. Et les tout petits auront plaisir de se faire tracter dans une remorque.

  • MALINE

C’est le nom de la salle de spectacle de l’ile de Ré (à la Couarde). Ce mot vient du latin Malina qui vet dire Marée, les malines désignent les grandes marées qui ont lieu à la nouvelle et à la pleine lune. Les plus importantes « malines » ont lieu aux équinoxes.

  • LA MARTINIÈRE

Aujourd’hui tout le monde a en tête le plus célèbre glacier de l’ile de Ré, passage incontournable de vos vacances à Saint-Martin. Mais ce nom propre sonnait au début du XXème siècle de manière plus lugubre. La Martinière était un navire marchand  de 109 mètres de long reconverti en navire prison. A partir de 1921, La Martinière transporte les bagnards de la forteresse de Saint Martin au bagne de Saint Laurent du Maroni. Véritable bateau cage, jusqu’à 670 forçats s’entassent à fond de cale, le navire effectue deux fois par an la traversée de l’atlantique en 3 semaines environ. Entre 1921 et 1938 la Martinière achemina plus de 7000 bagnards vers la Guyane.

  • ERNEST COGNACQ

Né en 1839 à Saint Martin, il est, avec sa femme le fondateur peu avant 1870 de la Samaritaine à Paris. Entre 1920 et 1925, il rassemble une importante collection d’oeuvres d’art du XVIIIe. Cette collection sera donnée à la ville de Paris en 1928 et deviendra le musée Cognac-Jay. En 1906, Ernest Cognacq rachète les collections de Théodore Phelippot, un érudit rétais, et les offre à sa commune natale de Saint Martin où elles forment le fonds du Musée Ernest Cognacq installé dans l’Hôtel de Clerjotte

  • TOIRAS

Jean du Caylar d’Anduze de Saint-Bonnet, seigneur de Toiras est un militaire et gentilhomme français né en 1585. Aux ordres de Louis XIII, il est fait gouverneur de l’ile de Ré en 1625. Quand Buckingham débarque en 1927, Toiras se retire dans la citadelle de Saint Martin avec sa garnison. Le siège durera trois mois, jusqu’à l’arrivée d’une flottille de la Royale en provenance des sables d’Olonnes. Toiras ainsi renforcé, force Buckingham, après un ultime assault avorté d’abandonner et lèver le siège de la ville. Les Anglais reprennent la mer et vont être poursuivis par Toiras et, au niveau de Loix, se déroulera la Bataille du pont du Feneau, grande défaite britannique qui forcera Buckingham à repartir pour l’Angleterre.